Classe Le Triomphant

Classe Le Triomphant
sous-marin nucléaire lanceur d'engins
Image illustrative de l'article Classe Le Triomphant
SNLE-NG Le Téméraire.
Caractéristiques techniques
Type SNLE
Longueur 138 m
Maître-bau 12,5 m
Tirant d'eau 10,6 m
Déplacement 12 685 t en surface, 14 335 t en plongée
Propulsion 1 réacteur à eau pressurisée K15 de 150 MW avec groupe turbo-réducteur de 30,5 MW et pompe-hélice

moteur électrique de secours alimenté par deux diesel-alternateurs SEMT Pielstick de 950 ch

Puissance 41 500 Ch (30 519 kW)
Vitesse 25 nœuds (=46,3 km/h) en plongée
Profondeur > 400 m
Caractéristiques militaires
Armement 16 MSBS M45 puis M51 et 4 tubes lance-torpilles de 533 mm avec un panachage de 18 torpilles F17, F21 (en 2019) et missiles Exocet SM39
Rayon d’action illimité, 90 jours de vivres
Autres caractéristiques
Électronique Périscope Sagem M92
radar de navigation

Sonars : DMUX-80 (portée annoncée de 200 km), DSUV-61B
télémètre acoustique DUXX-5

Équipage 112 hommes
Histoire
Constructeurs DCN
A servi dans  Marine nationale
Période de
construction
1986 - 2008
Période de service 1997 - présent
Navires construits 4
Navires en activité 4

Le type Le Triomphant est la classe des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), dits de nouvelle génération (SNLE-NG) de la marine française. Il tire son nom du sous-marin tête de série, Le Triomphant, opérationnel à partir de 1997. Il s'agit de la deuxième génération de SNLE français qui prend la suite des six unités du type classe Le Redoutable. Nettement plus gros que leurs prédécesseurs, ils sont longs de 138 mètres et leur déplacement en plongée est de 14 335 tonnes. Ils sont aussi beaucoup plus silencieux, pratiquement indétectables, et peuvent plonger jusqu'à une immersion de 400 mètres. En 2020 ils embarquent, d'une part un armement nucléaire de dissuasion composé de seize missiles mer-sol balistiques stratégiques (MSBS) de type M51, dotés chacun de six têtes thermonucléaires ayant une puissance chacune de 100 kilotonnes[1], missiles de portée supérieure à 9 000 kilomètres, et d'autre part un armement conventionnel d'autodéfense composé d'un panachage de torpilles F21 et de missiles Exocet SM39.

Sur les six prévus initialement (au cours de la décennie précédant la fin de la guerre froide), quatre exemplaires sont en définitive construits par le chantier naval de la DCN à Cherbourg. La construction du premier exemplaire débute en 1986 et la livraison à la Marine nationale des quatre sous-marins s'échelonne de 1997 à 2010. Au cours des années 2010, les trois premières unités sont mises au standard du quatrième, dans le cadre d'une refonte lourde dont l'objet est de pouvoir accueillir le nouveau missile M51 (en lieu et place du M45) de puissance et portée supérieures, et de remplacer les équipements électroniques et informatiques devenus obsolètes.

Les quatre sous-marins sont basés à l'île Longue, en rade de Brest, et font partie de la Force océanique stratégique française qui comprend également six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), à propulsion nucléaire mais ne transportant pas d'arme nucléaire. La France maintient en permanence au moins un SNLE en patrouille et un deuxième à la mer ou prêt à partir en patrouille.

  1. Ainsi chaque tête (ou ogive), qui est une bombe à hydrogène (bombe H), a une puissance environ équivalente à 6 fois celle de la bombe A d'Hiroshima. Chaque missile, étant équipé de six têtes, aura donc un impact 36 fois supérieur à celui de la bombe A de 1945. Et avec seize missiles à bord, le sous-marin transporte ainsi une puissance destructrice plus de 500 fois supérieure à celle d'Hiroshima.

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